1 – La médiation concerne tous les sujets.
Faux ! Elle ne s’applique pas à tous les cas. Certains sujets, comme le harcèlement moral avéré, ne se prêtent pas à cette démarche. Tant que l’on est dans le cadre de suspicions, la médiation peut aider à clarifier la situation. Mais si le harcèlement est confirmé, on entre dans le domaine du pénal, où elle n’a plus sa place.
2 – La médiation est toujours un succès.
Faux ! Bien qu’elle offre souvent de bons résultats, elle ne garantit pas toujours un succès immédiat. Il arrive que les parties ne parviennent pas à un accord complet. Cependant, même en cas d’échec, des accords partiels peuvent être trouvés, et souvent, quelques mois plus tard, les parties renouent le dialogue. Il n’est pas rare qu’elles finissent par trouver une solution grâce à la médiation, même après coup.
3 – La médiation est toujours obligatoire.
Faux ! Elle repose avant tout sur la liberté des parties. Il est essentiel que chacun se sente libre d’entrer dans cette démarche, sans contrainte. Le médiateur s’assure donc que les participants sont réellement d’accord pour engager et poursuivre la médiation. À tout moment, ils peuvent décider de l’interrompre. C’est cette liberté qui garantit l’efficacité de la médiation.
4 – Le médiateur doit être un expert dans le domaine concerné.
Faux ! Un médiateur n’a pas besoin d’être un spécialiste du secteur dans lequel il intervient. Souvent, la comédiation – c’est-à-dire la collaboration de deux médiateurs – permet une approche complémentaire. L’un des médiateurs peut connaître le domaine en question, tandis que l’autre apporte un regard neuf et des perspectives différentes, enrichissant ainsi le processus.
Article rédigé le 26.09.24 par
Agathe Puaud