Aujourd’hui, nous partons à la rencontre de notre collègue Aurélia SOURISSE, Responsable d’Activité chez ADN CSE. Elle a accepté de se prêter au jeu de l’interview pour notre plus grand plaisir.
Bonjour Aurélia, peux-tu nous dire quelques mots sur toi et ton parcours ?
J’ai eu un parcours particulièrement riche ! Mon DUT Hygiène et Environnement en poche, j’ai intégré la MSA en tant que Chargée de Prévention des Risques Professionnels. Je travaillais à l’époque pour le compte d’exploitants agricoles et de coopératives agroalimentaires.
J’ai par la suite rejoint le groupe Coop de Broons pendant un peu plus de 2 années avant de devenir Responsable QSE dans une entreprise spécialisée dans le transport et la gestion des déchets. À l’époque, j’avais déjà en tête l’idée de devenir formatrice indépendante, et ça n’a pas loupé ! J’ai exercé cette fonction pendant 10 années.
C’est à ce moment-là que j’ai fait la rencontre de Jean-Marie, Christophe, Pascale, Christine et de Sébastien. Parallèlement, je travaillais aussi en tant qu’agent immobilier. J’ai par la suite repris mes études pour devenir diététicienne à La Baule. J’ai également créé une entreprise de travaux et de mobilier de bureaux, avant de rejoindre ADN CSE.
Pourquoi avoir choisi la formation ? Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton métier ?
Je suis tombée dans la formation dès mes études et ça m’a beaucoup plu. Il faut savoir que mon sujet de fin de stage portait sur la formation. Je devais créer le déroulé pédagogique et les supports de formation pour les nouveaux embauchés de Kerméné, dans les Côtes-d’Armor.
Ce que j’aime le plus dans la formation ? Sans aucun doute, la vulgarisation du contenu. J’aime l’idée de le rendre accessible au plus grand nombre. C’est essentiel pour permettre aux élus d’être autonomes dans leur réflexion et de prendre en main toutes les questions liées à la prévention.
Et en dehors de ton travail, qu’aimes-tu faire lors de ton temps libre ?
Je suis maman de deux enfants et j’aime passer du temps avec ma famille. C’est important de se retrouver tous ensemble et de partager. Par exemple, avec ma fille, nous adorons la philosophie. C’est une thématique que nous abordons régulièrement ensemble et ça nous arrive même de s’échanger nos livres de Spinoza ou d’André Comte-Sponville.
Pour moi, la philosophie permet de prendre du recul par rapport à notre manière de concevoir le monde. C’est très intéressant. J’aime aussi bricoler. Que ce soit de la peinture, poser de la faïence ou bien du carrelage…je suis une vraie fée clochette.
Tu as été bénévole à la SPA. Peux-tu nous en dire plus sur ton expérience de bénévolat ?
Au départ, mes enfants souhaitaient faire une activité tous ensemble. Nous nous sommes donc engagés en tant que bénévoles dans le refuge de Saint-Père en Retz, il y a deux ans.
Au début de l’aventure, j’animais chaque mercredi après-midi des ateliers auprès des enfants (restauration des arbres à chat, sensibilisation sur les différentes races de chiens, atelier couture). Et de là, je suis devenue déléguée enquêtrice.
Comment fonctionne la mission de déléguée enquêtrice ?
Dès qu’un signalement de maltraitance animale a été enregistré dans notre zone géographique, nous intervenons sur place pour vérifier les conditions de vie réelles. Nous privilégions toujours une politique de sensibilisation quant au bien-être animal. Notre objectif n’est pas de retirer les animaux de compagnie, mais plutôt de responsabiliser les propriétaires.
Lors des enquêtes, il faut aussi savoir que nous intervenons systématiquement à deux. En effet, il y a toujours un risque que la situation dégénère. Enfin, en tant que déléguée enquêtrice, ma mission vise également à orienter vers les services sociaux quand il y a en a besoin. La plupart des situations sont souvent des cas de détresse sociale.
Si tu étais un livre, ce serait… ?
« Le plaisir de penser » d’André Comte-Sponville, car c’est matière à réflexion. On a tous cette liberté-là, de penser ce qu’on souhaite et de pouvoir faire évoluer sa pensée.
Interview – Propos recueillis par Agathe